Le temps d’un weekend… dans les bois

Escapade en Mauricie

On savait déjà qu’on reviendrait en Mauricie vivre Aire Nature après quelques heures dans ce lieu à la philosophie « sans trace ». Le temps d’un weekend dans les bois, on a pu prétendre qu’on savait c’était quoi vivre comme des pionniers. Jusqu’à temps qu’on voit de nos yeux vus ce que pouvait être la vie des gens des bois au super vivant et instructif Village du bûcheron.

Séjour à Aire Nature

Les premières respirations à Aire Nature ont fait du bien à notre âme d’urbains. Ça sentait le vrai bois, avec de la vraie mousse. La cavale en Mauricie était débutée. Pis du bon pied. Dans une flaque d’eau pure des bois dès mes premiers pas, mais ça c’est parce que je dormais sur la switch.

De toute façon, dès notre arrivée nocturne à Aire Nature les chaleureuses personnes de l’accueil nous ont indiqué comment dormir comme des rois. En d’autres mots, comment couper l’humidité de la pluie torrentielle qui sévissait à notre arrivée en faisant un petit feu grâce à notre nouveau meilleur ami : le poêle à bois de notre camp prospecteur. Un camp prospecteur, c’est comme si un chalet et une tente faisaient un enfant. Une base surélevée avec un plancher et des murs, confos, mais des murs en toiles. Du glamping à son meilleur! Et ouvert l’hiver depuis l’an dernier!

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Une chance qu’on avait un poêle dans notre Petit Garrot : j’étais « peut-être » responsable de l’oubli du propane à la maison. Donc, tout a été cuisiné sur le top du poêle : les oeufs dans leur poêlon, les beans dans leur cacanne (oublie pas de la prépercer, sinon BOOM!) pis le café dans sa bouilloire. Le petit garçon de banlieue en moi connectait avec les méthodes ancestrales.

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La bedaine ben pleine, on est parti en canot. Après avoir visité quelques criques et croisé quelques chiens au pied marin (admis sur le site), on a mis le cap sur la grosse roche qui trône au milieu du Lac Clair. Mission bronzage. Sur la roche, dans le centre de l’univers Aire Naturien, tu domines le lac. Et le paysage à 360 degrés qui s’offre à toi te coupe le souffle. Et l’eau est parfaite pour les saucettes : elle est chaude et claire, claire, claire.

Une fois de retour sur terre, on a fait le tour du propriétaire. On a randonné dans le sentier sauvage (racines à enjamber, petites côtes, pas besoin de machette là) et bien indiqué qui fait le tour du lac. On a fait 3,8 km, mais d’autres distances t’attendent. On a également pu admirer un délicieux coucher de soleil après une courte marche de 7 minutes. Magnifique!

Rendu là, on avait assez bougé : on a lu dans les chaises Adirondack de notre terrain. C’était tellement calme. Notre terrain était full intime et y’a pas de bateaux à moteur sur le lac. De l’intimité et du silence.

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Le souper a été cuit sur le feu grâce à la grille en métal mise à la disposition des glampeur. Aire Nature pense à tout! Y’a même full bacs à recyclage pour respecter la mission d’éco-camping rustique du lieu. Pour les amoureux du camping, tu peux amener ta tente. Tu peux même y venir que pour la journée et louer une embarcation.

Village du bucheron

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Après deux brunch sur le poêle à bois, la cavale du weekend arrivait à sa fin. Par bonheur, le Village du bûcheron de Grandes-Piles nous attendait. On est entré dans l’histoire en visitant des bâtiments du temps et en voyant les instruments qui habitaient le quotidien des pionniers.

Notre dynamique guide donne tout un spectacle et nous a captivé du début à la fin en saupoudrant l’histoire bûcheronne de la région avec des anecdotes langagières ou folkloriques du coin. Comme dans Déguédine qui viendrait de Dig it in, comme dans « creuse la racine qui bloque notre chemin ». C’est pas pour les doux creuser une racine d’arbre.

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Autant les enfants, les vrais, que ceux qui comptent plus d’années d’expérience, y trouvent leur compte. Les paroles du guide additionnées aux lieux qui nous entourent font vivre une expérience tellement rafraîchissante. Le Village du bûcheron, c’est visiter un musée, mais en mieux : tu y marches et ressens l’histoire. Tu peux même pousser l’expérience et y dormir une nuit!

Notre aventure mauricienne s’est terminée par une balade sur la 155 qui longe la Saint-Maurice. La route à elle seule vaut le 2 heures de route de Montréal. Tu longes la rivière, à flanc de montagne, comme dans les annonces de char en Californie. La Mauricie, c’est du vert et du bleu à ne plus finir.

Un gros merci à Tourisme Mauricie d’avoir reçu mes Cavaleurs invités pour ce magnifique séjour. Comme d’habitude, même si les cavaleurs invités ont été reçus, les propos restent 100% endossés par ce blogue!

Et vous, avez-vous des expériences à partager? N’hésitez pas à commenter!

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