Le volontariat international, une autre façon de voyager
2017 a été pour moi une année riche en émotion. 2017 a été l’année où même mon corps et mon esprit se sont alliés pour me dire STOP!
Déjà, depuis très longtemps je convoitais le projet de faire du volontariat international. J’avais regardé auprès de plusieurs organismes, mais la plupart d’entre eux requiert de rester au moins 3 à 6 mois sur place. Bien que j’aurais beaucoup aimé, je trouvais ça un peu trop long… Or, comme la vie est bien faite, une superbe opportunité s’est alors présentée à moi. C’est auprès de l’organisme SACO que j’ai finalement pu réaliser un projet que je convoitais depuis très longtemps. SACO est un organisme où j’ai pu offrir mon expertise en marketing touristique pour aider une communauté au Sénégal. Une expérience extrêmement enrichissante et que je vous souhaite tous de pouvoir réaliser un jour. Ainsi, étant donné que je ne suis pas encore la pro de ce type de voyage, j’ai demandé à d’autres blogueurs de partager leurs belles expériences avec vous. Qui sait, peut-être que ces quelques lignes réussiront à vous convaincre de tenter l’expérience !
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Faire de la solidarité internationale : les bonnes questions à se poser
Astrid du blogue Histoire de Tongs
J’ai eu l’occasion de faire de la solidarité internationale à plusieurs reprises, notamment en Mauritanie, pays au sein duquel j’ai ainsi vécu plusieurs mois, mais également au Rwanda, en Inde, au Pérou et au Kenya. Lorsque l’on souhaite sauter le pas pour la première fois, difficile de savoir à qui s’adresser ! J’ai dû commencer à m’engager en créant ma propre association étudiante (Graines de sourires), ayant eu du mal à trouver une organisation où m’investir pleinement, sans devoir débourser des milliers d’euros… Depuis, ma petite association a bien grandi, et avec la contribution des membres qui se sont engagés au fil des années, nous avons mis en place de nombreux projets pérennes, surtout dans des orphelinats, étant tous des professionnels de l’animation. C’est d’ailleurs de cette manière que j’ai pris goût au voyage, et je me suis par la suite lancée dans un tour du monde, qui dure aujourd’hui depuis plus de quatre ans. Si je ne devais donner qu’un conseil, cela serait de se poser les bonnes questions avant de partir. L’action envisagée correspond-elle aux besoins des locaux ? Le projet a -t-il du sens ? N’est-on pas en train de calquer un modèle culturel dans un environnement non adapté ? Il faut également utiliser les bons termes. Ne devient pas humanitaire qui veut : seuls les médecins urgentistes, les logisticiens, les infirmiers, et plus généralement les professionnels de la gestion de crise s’y emploient (en effet, très peu de bénévoles non formés sont recrutés). Ceux qui souhaitent donner de leur temps au profit d’une action d’entraide se pencheront donc plutôt vers la solidarité internationale, qui concerne généralement des protagonistes de deux états (actions construites en partenariat). J’ai passé treize ans à réfléchir à la portée effective des anciens projets que j’ai pu mettre en place, et à me remettre en question (malheureusement, j’ai réalisé avoir commis beaucoup d’erreurs de jeunesse). Je dirais aujourd’hui que, si vous souhaitez vous engager, une bonne alternative pourrait être de vous renseignée sur les différents programmes de volontariats internationaux (VIE, VIA, VSI), qui existent dans de nombreux pays du monde, et se prêtent parfaitement à une première expérience solidaire. Et dans tous les cas, si vous portez vos efforts sur le sens donné à votre projet, sachez que c’est déjà un très bon départ !
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3 EXPÉRIENCES DE BLOGUEURS QUI ONT ESSAYÉ LE VOLONTARIAT INTERNATIONAL
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Humanitaire à l’Île Maurice
Par Charlotte & M. du blogue Traces de Voyages
En 2013, nous avons vécu un mois à l’Île Maurice dans le Sud-Ouest de l’Île à côté de Rivière-Noire. Dans le cadre de mes études, je devais effectuer une mission humanitaire et mon choix s’était porté sur cette destination éloignée plus connue pour son offre touristique que pour sa pauvreté. J’ai donc intégré l’Association du Pont du Tamarinier qui s’occupe des familles en difficulté ; leur plus grande action a été de bâtir des quartiers destinés à ces familles afin de leur fournir un hébergement et une aide dans la vie de tous les jours : aide administrative, vente de vêtements à prix réduits, aide à la scolarité des enfants, bibliothèque accessible pour tous, activité de lecture pour les petits, activités culturelles, etc… Mes missions étaient les suivantes : animer les activités de lecture pour les petits, aide aux devoirs pour certains enfants, activité théâtre pour les jeunes et cours d’alphabétisation pour les adultes.
Parallèlement, j’ai également donné des cours d’alphabétisation auprès de 2 autres associations, dont l’une auprès de personnes en situation de handicap. En partant là-bas, je savais que je serais confrontée à la pauvreté, mais je ne pensais pas que ce serait si délicat. Étant une jeune femme de type Européenne (blonde aux yeux bleus), il a été assez difficile pour moi de me faire accepter par une population adulte parlant le créole, parfois un peu raciste (souvenir de la colonisation) et ayant du mal a accepté qu’une petite jeune leur enseigne les bases de la lecture et l’écriture… ce qui était totalement compréhensible. Certaines mères de famille étaient au contraire très accueillantes et heureuses que je sois là, elles allaient enfin pouvoir remplir elles-mêmes leurs documents administratifs et aider leurs enfants dans leurs devoirs. Les enfants eux, bénéficiaient de l’aide que leurs parents ne pouvaient pas leur apporter (il faut savoir que là-bas, on parle créole à la maison, français dans la rue et anglais à l’école, pas facile donc de s’y retrouver). Mais la vraie difficulté a été de partir et les laisser au bout d’un mois seulement, alors que l’on commence à s’attacher et à progresser. Ce fut un trop court laps de temps pour véritablement les aider, toutes ces personnes ont besoin de quelqu’un présent à l’année et non sur quelques semaines ou mois, c’est une mission sur le long terme qu’il faudrait.
Pour plus d’informations, allez lire notre article juste ici.
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Volontariat dans un refuge animal en Inde
Par Laeti du blogue Clouzote
J’ai toujours été curieuse à propos des voyages humanitaires. C’est le genre d’expérience que je voulais vivre au moins une fois dans ma vie. Malheureusement, j’ai toujours été très septique sur les organisations qui tentent de t’envoyer à l’étranger pour aider des communautés locales dans le « besoin ». Premièrement, ils demandent toujours des frais exorbitants tout en sachant que sur place tu seras juste bénévole. Et deuxièmement, je ne suis pas sûr que la façon dont ils envoient les personnes en voyage soit vraiment utile sur place.
Néanmoins, s’il y a une chose à laquelle je crois beaucoup c’est que si tu souhaites vivre une expérience comme celle-ci, la vie fera toujours en sorte de t’offrir cette opportunité en te la mettant naturellement sur ton chemin. Et c’est ce qui m’est arrivé en Inde. Lors de mon passage à Udaipur je me cherchais quelques occupations à faire durant mon séjour dans cette belle ville. En parlant avec le responsable de mon auberge, j’ai finalement appris l’existence d’un refuge animalier qui recherchait des bénévoles tous les jours. Je me suis donc présentée au refuge et sur place c’est les bras ouverts que je fus accueillie par le personnel médical.
Cette expérience fut bouleversante et je suis repartie le cœur brisé, car la cause animale me touche énormément. Il y avait toutes sortes d’animaux sur place qui ne recherchaient qu’un peu d’amour et qui avaient malheureusement été victimes de la route. Peu importe le nombre de temps dont vous disposez, vous êtes toujours les bienvenus. Sur place on vous fera faire différentes tâches, mais personnellement celle qui m’aura le plus touchée fut mon temps passé aux côtés des chiens paralysés. Donc en conclusion, si vous voyagez n’hésitez pas à vous renseigner sur les organismes locaux qui à mon avis vous aideront à avoir un impact plus positif sur la communauté.
Le refuge s’appelait : Animal Aid Unlimited
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Weekend de bénévolat à Lmsarih
Hanane du blogue J’aime mon voyage
J’ai eu la chance de redevenir un enfant pour un weekend, de danser comme un enfant, de partager comme un enfant, de voir la vie comme un enfant, quand je repense a ses 2 jours que j’ai passé à Lmsarih, ce village qui se situe au milieu des montagnes du Moyen Atlas au Maroc, un endroit magique, par son histoire, ses couleurs, ses odeurs, sa musique, sa joie de vivre, ses pistes et sans oublier ces gens… sont à couper le souffle et c’est à 2h de marche de la ville Imouzar Marmoucha la ville la plus proche.
Cette mission humanitaire bénévole auprès d’une population chaleureuse, souriante, et tellement accueillante, ne peut que changer le sens de ma vie bien ordinaire d’une fille de la capitale. Une belle leçon de vie qui m’a permis de relativiser sur beaucoup de choses ! Mais une seule frustration, le sentiment de n’avoir pas fait assez pour eux!!! Pour lire la suite, rendez-vous ici
Et vous, avez-vous des expériences à partager? N’hésitez pas à commenter!
Un pin pour la route?